n’aie plus peur
cette douleur incessante
sur les arbres sur les îles
nos icônes aux bras du monde
trop lisses emportées
dorment anciennes
au creux des paumes
dans la rouille que rien n’apaise
feu de la terre un court instant
au bleu au vol
n’aie plus peur
les mots
qu’inclinent les couleurs étreintes de nos regards
soif étrange
nous ressuscitent
Francis : les mots
Claudine : les couleurs